Alix LHOTE
témoignage dans le film «Alix Lhote, la ligne d’une vie»
Né le 22 juin 1921 à Charmoille (25). Décédé le 7 mai 2007 à Dijon (21)
Alix Lhote adhére aux Jeunesses communistes clandestines à l'école normale de Dijon en octobre 1940. Il mène essentiellement des actions de propagande avant d’entrer dans la clandestinité en 1943 et de s’engager au sein de l’OCM (Organisation civile et militaire). Il participe à des actions de sabotages, transporte des armes et , en tant que membre du Bureau des opérations aériennes du Sud de la Côte-d'Or, il organise plusieurs parachutages dans la région.
A partir de février 1944, il devient responsable des Jeunesses Communistes et du Front uni de la jeunesse patriotique dans la Marne.
Il est arrêté le 3 avril 1944 à Epernay. Transféré dans la prison de Dijon puis celle de Besançon, il est à nouveau incarcéré à Dijon le 9 mai. Il subit les interrogatoires et la torture au siège de la Gestapo mais il échappe à l’exécution.
Le 21 août 1944, à quelques jours de la libération de Dijon, il est déporté au camp de Natzweiler-Struthof.
Le 31 août, il est transféré au camp de Schömberg.
Devant l’avancée des alliés, le camp est évacué en avril 1945. Alix Lhote parvient à s’évader de la colonne de déportés et à rejoindre les troupes de la 2e DB à Waldsee (Wurtemberg) le 23 avril 1945.
Thérèse MAZEL épouse MENOT
témoignage dans le film «les flammes de la mémoire»
Née le 29 août 1923 à Cosnac (19). Décédée le 13 août 2009 à Limoges (87)
Membre de la RIF (Résistance Intérieure Française), mouvement« Combat », elle travaille au service du personnel de l'usine Gnome et Rhône. Elle diffuse la presse clandestine, participe à la fabrication de faux papiers et est en contact avec les maquis du Limousin. Elle est arrêtée le 4/1/1944à Limoges (87) par la Gestapo sur son lieu de travail.
Internée à Limoges du 4/1/1944 au 21/1/1944, puis à Compiègne du à 22/1/1944 au 31/1/1944 (matricule 26013).
Déportée à cette date au camp de Ravensbrück où elle est enregistrée le 3/2/1944 (matricule 27476).
Transférée le 13/4/1944 au Kommando d'Holleischen dépendant de Flossenbürg (matricule 50419).
Libérée le 5/5/1945à Holleischen.
Rapatriée le 20/5/1945 par le centre de Longuyon.
Henri MOSSON
témoignage dans les films «au plus profond de la nuit»
et «Henri Mosson alias Raoul Desbois NN 6290»
Né le 5 janvier 1924 à Boux-sous-Salmaise (21)
Actif dans la récupération d’armes de la débâcle en compagnie de camarades de son village Boux-sous-Salmaise, c’est là qu’il est arrêté en mai 1943. Transféré à la prison de Dijon, il est interrogé et torturé au siège de la Gestapo. Un tribunal militaire le condamne à mort le 27 juin 1943.
La sentence n’est pas exécutée et il est transféré à la prison du Cherche-Midi puis au camp d’otages de Romainville.
Le 26 novembre 43, il quitte Paris pour une destination inconnue. Le jour-même, il arrive au camp de Natzweiler-Struthof (déporté NN matricule: 6290). Après une période au kommando de Cochem et un retour à Natzweiler-Struthof, il est transféré à Erzingen (kommando du KL. Natzweiler) fin mai 1944, puis à Allach (kommando du KL. Dachau.) en mars 1945. C’est là qu’il est libéré le 30 avril.
Max NEVERS
témoignage dans le film «au plus profond de la nuit»
Né le 2 mars 1920 à Lezinnes (89). Décédé le 11 novembre 2009 à Amboise (37)
Max Nevers effectue son service militaire en 1940. Démobilisé le 20 janvier 1941, il entre en résistance au sein des FTPF (Franc-tireur partisan Français) dans la suite logique de ses engagements politiques dès l’âge de 16 ans au sein des jeunesses communistes.
Suite à des actions de sabotage, il est arrêté à Dijon (21) le 28 octobre 1942 avec d’autres camarades dont son adjoint Jean Berthier.
Interrogé, torturé et emprisonné à la prison de Dijon, jusqu’au 1er juillet 1943 où il est envoyé au fort de Romainville.
Il est déporté NN à Natzweiler-Struthof le 14 juillet 43 (Matricule 4585)
Transféré au KL Dachau le 4 septembre 1944, il est transféré au KL Auschwitz-Birkenau (matricule tatoué 200 102) du 2 novembre au 2 décembre avant de retourner à Dachau.
Il est libéré à Dachau le 29 avril 1945.
Maurice NINOT
témoignage dans le film «les flammes de la mémoire»
Né le 26 novembre 1922 à Venarey-les-Laumes (21). Décédé le 6 décembre 2010 à Beaune (21)
Arrêté le 27/10/1943 à St-Jeoire (74) par la Gestapo d'Annemasse comme FTPF (membre du maquis de Mégevette) sous une identité
clandestine: Jean GRAPIN.
Interné à Annemasse le 2 7/10/1943 au 12/11/1943, puis à Lyon (Montluc) et Compiègne (matricule 37202) jusqu'au 4/6/1944.
Déporté à cette date au camp de Neuengamme où il est enregistré le 7/6/1944 (matricule 34757).
Transféré le 7/7/1944 au Kommando de Lengerich, en mars 1945 au camp central de Neuengamme, d'où il est évacué courant avril 1945.
Libéré le 29/4/1945à Sandbostel.
Rapatrié le 8/6/1945 par le Lutétia.
Rose RICHARD
témoignage dans le film «les flammes de la mémoire»
Née le 6 septembre 1919 à Hauteroche (21). Décédée le 17 décembre 2015 à Vitteaux (21)
Arrêtée le 25/2/1944 à Hauteroche sur dénonciation comme membre du maquis Bernard Compagnie Vercingétorix.
Internée à Dijon du 25/2/1944 au 10/3/1944, puis au Fort de Romainville du 10/3/1944 au 18/4/1944 (matricule 4535).
Déportée de Paris le 18/4/1944 au camp de Ravensbrück où elle est enregistrée le 22/4/1944 (matricule 35454).
Transférée le 7/3/1945 au camp de Mauthausen (matricule 2440).
Libérée le 22/4/1945 à Mauthausen par la Croix-Rouge.
Rapatriée le 3/5/1945 par le centre d'Annemasse.
Pierre ROLINET
témoignage dans le film «au plus profond de la nuit»
Né le 4 juin 1922 à Allenjoie (25). Décédé le 24 avril 2022 à Montbéliard (25)
Suite à son refus du STO, en février 1943, Pierre Rolinet simule un faux départ en Allemagne et change d’identité. Il devient Pierre Georges, trouve un poste de surveillant dans un lycée de Glay (25) et participe à un groupe de résistance OCM (Organisation Civile et Militaire). Le 27 novembre deux de ses camarades qui convoient des armes sont interceptés par les allemands. Deux jours après, le 29 novembre, c’est au tour de Pierre Rolinet d’être arrêté à Glay.
Emprisonné à Montbéliard puis à Besançon, il est transféré le 1er avril 1944 à la prison de Fresnes
Il est déporté NN à Natzweiler-Struthof le 14 avril 44 sous le matricule 11902
Il est transféré en septembre au KL Dachau puis au kommando d'Allach.
C’est dans ce camp d’Allach qu’il est libéré le 30 avril 1945.
Robert SALOMON
témoignage dans le film «au plus profond de la nuit»
Né le 16 mai 1925 à Mandeure (25). Décédé le 19 novembre 2015 à Savines-le-Lac
En juin1940 au moment de la défaite et de la débâcle, Robert Salomon est lycéen à Glay (25). Il s’engage aussitôt dans l’OCM (Organisation Civile et Militaire) aux côtés d’un professeur et de camarades de lycée, dont Pierre Rolinet dont il partagera le sort. A la suite d’un transport d’armes dénoncé, il est arrêté le 29 novembre 1943 à Roche-lès-Blamont (25).
Il est emprisonné successivement à Montbéliard puis à Besançon avant d’être transféré à la prison de Fresnes.
Comme Pierre Rolinet, il est déporté NN à Natzweiler-Struthof le 14 avril 44 (matricule 11908) mais leurs routes se séparent en juillet 1944 : Robert Salomon est transféré à Erzingen (kommando du KL Natzweiler) puis brièvement au camp de Dachau en mars 1945 avant de se trouver à Allach (kommando du KL Dachau).
Il est libéré à Allach le 30 avril 1945.
René SANTOT
témoignage dans les films «les flammes de la mémoire» et «au plus profond de la nuit»
Né le 15 août 1924 à Dijon (21). Décédé à le 13 août 2008 à Talant (21)
Arrêté le 10/2/1944à Chalon-sur-Saône (71) par la Feldgendarmerie lors d'un contrôle d'identité, membre du réseau Action BOA.
Interné à Chalon-sur-Saône du 10/2/1944 au 6/5/1944, puis Dijon du 6/5/1944 au 23/8/1944.
Déporté au camp de Natzweiler-Struthof (matricule 23272).
Transféré le 4/9/1944 au camp de Dachau (matricule 100290), le 16/9/1944 au camp de Mauthausen (matricule 99062) et le 23/9/1944 au Kommando d'Ebensee.
Libéré le 6/5/1945 à Ebensee.
Rapatrié le 24/5/1945 par le Lutétia.
Henri SIMON
témoignage dans le film «les flammes de la mémoire»
Né le 24 juillet 1926 à Châtel-Gérard (89). Décédé le 9 juillet 2020 à Dijon (21)
Arrêté le 5/12/1943 à Banon (04) par les Waffen-SS sur dénonciation comme membre du maquis de Banon.
Interné à Hyères, Marseille (Les Baumettes) et Compiègne jusqu'au 6/4/1944.
Déporté à cette date au camp de Mauthausen où il est enregistré le 8/4/1944 (matricule 63164).
Transféré au Kommando de Melk le 24/4/1944, puis à celui d'Ebensee.
Libéré le 6/5/1945 à Ebensee.
Rapatrié le 24/5/1945 par le centre de Longuyon.