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Le comité de parrainage du CNSRD remercie particulièrement la Ville de Chenôve et son maire Thierry Falconnet pour la mise à disposition des films qu’elle a produits et son soutien à l’action du comité de parrainage du CNSRD de la Côte-d’Or.

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Collection de films documentaires
les derniers témoins
de la Résistance et de la Déportation

Production Ville de Chenôve et Palumanifilms

Les 6 films de cette collection regroupent les témoignages de 25 résistants déportés, pour certains filmés sur les lieux mêmes de leurs actions de résistance et de leur déportation.

Ils restituent au plus près le vécu de ces femmes et de ces hommes qui ont refusé la soumission à l’envahisseur nazi et l’ont payé au prix fort, emportés dans l’aberrante spirale de l’univers concentrationnaire.

Survivants de l’indicible, tous ces « soutiers de la gloire » transmettent une parole édifiante et irremplaçable. Ils nous plongent dans une réalité crue, de chair et de sang, d’effroi et de courage, d’engagement et d’abnégation.

Grâce à cette mémoire vivante et précieuse, l’approche historique prend toute sa dimension humaine et humaniste.

Car le message ultime qu’elle porte n’incite ni à la vengeance ni à la haine. Il aboutit à ce conseil élémentaire et capital : ne rien oublier pour que cela ne puisse plus jamais se reproduire.

 

 

 

Projections publiques

avec intervenant(s)

Le comité de parrainage du CNSRD se tient à la disposition des établissements scolaires pour tout projet de projection publique des films de la collection « les derniers témoins de la résistance et de la déportation » et pour proposer des intervenants.

Dans la mesure de leur état de santé et de leur disponibilité, la participation des ultimes résistants déportés survivants peut être organisée, mais également  l’intervention de témoins indirects (membres des familles de résistants déportés), de membres du comité de parrainage du CNSRD, de membres d’associations et autres organismes de résistants déportés , etc…

 

Pour toute demande, s'adresser au comité de parrainage du CNSRD de la Côte-d’Or

Alix Lhote
la ligne d'une vie

2005 – 88'

Production Ville de Chenôve

Réalisation Jean-Marc Bordet

Suivre la trajectoire d'Alix Lhote, c'est découvrir une réelle vie citoyenne, c'est s'immerger dans les grands combats politiques et sociaux du 20ème siècle et les grands événements qui l'ont jalonné, à commencer par le drame de la seconde guerre mondiale.

Militant communiste depuis son adolescence, il a fait partie des résistants de la première heure. Compagnon du maire de Chenôve Prosper Gallois, des quatre normaliens fusillés, de Lucien Dupont, de Charles Profit, de Maxime Guillot et bien d'autres héros et martyrs de la Résistance, il échappera à la mort mais pas à l'arrestation, à la torture et à la déportation. Sur les lieux même où se sont déroulés les événements, Alix Lhote retrace son parcours de résistant en Côte -d’Or puis de déporté au Struthof et à Schömberg.

Survivant de l'enfer, ses convictions humanistes n'en seront que renforcées et ne cesseront d'alimenter tous ses engagements ultérieurs.

Deux ans après avoir livré son bouleversant et édifiant témoignage, Alix Lhote est mort le 7 mai 2007 à l'âge de 85 ans.

Au plus profond de la nuit
les derniers témoins français
du camp de Na
tzweiler-Struthof
2010 - 80’

Production Ville de Chenôve

Réalisation Jean-Marc Bordet

Ils avaient entre 13 et 20 ans lorsque les troupes allemandes envahirent la France. Malgré leur jeunesse, ils ont fait partie de ceux qui ont refusé la soumission et ont décidé d’agir. Ils savaient qu’ils prenaient des risques, mais aucun d’eux ne pouvait imaginer ce qui les menaçait réellement. Dénoncés, trahis, arrêtés, torturés, déportés, ils ont basculé dans une terrible odyssée, dont le KLNatzweiler-Struthof a constitué la première et terrifiante étape. 
En mars 1941, l’envahisseur qui avait annexé l’Alsace installe un

« konzentrationlager » au coeur du massif des Vosges. Natzweiler-Struthof allait être l’un des camps les plus durs et les plus meurtriers du système nazi. C’est là que furent regroupés les déportés NN destinés à disparaitre dans « la nuit et le brouillard ». Huit rescapés décrivent leur itinéraire de résistant et leur bascule inexorable dans « l’enfer d’Alsace » : Jean Boudias, Alex Lapraye, Henri Mosson, Max Nevers, Pierre Rolinet, Robert Salomon, René Santot et Jean Villeret.

Les Flammes de la Mémoire 2011 – 84’

Production Ville de Chenôve

Réalisation Jean-Marc Bordet

Ce film choral restitue et croise les voix de 16 témoins, femmes et hommes, qui font partie de l’ultime génération de Résistants Déportés. Jeunes adultes, parfois même encore adolescents, ils ont choisi le risque et l’ont payé au prix fort. La même évidence de s’engager à combattre l’occupant nazi les rassemble. La même destinée tragique les réunit. Par leurs paroles mais aussi par leurs gestes, leurs regards, leurs silences, ils transmettent leur terrible expérience de Ravensbrück, Sachsenhausen, Mauthausen ou des marches de la mort. Empreint d’une profonde et intense humanité, leur témoignage est irremplaçable et indispensable.

Avec Marcelle Bastien-Michéa, Monique Boulanger-Hesling, Guy Chataigné, Paul Cornu, Jacques Fort, Pierre Jobard, Marie-France Lefeuvre-Poitevin, Thérèse Mazel-Menot, Maurice Ninot, Rose Richard, René Santot, Henri Simon, Marcel Suillerot, Michel Thomas, Paulette Renault-Lechevallier, Maurice Voutey.

Deutsche Version :

Die Flammen der Erinnerung

English version :

The Flames of Memory

Sur les traces de
Marcel Suillerot

2012 – 27’

Production Ville de Chenôve

Réalisation Jean-Marc Bordet

Juin 1940. Marcel Suillerot a tout juste 17 ans lorsque les troupes allemandes déferlent sur la France. Loin de céder au défaitisme général, il fait partie de ces résistants de la première heure engagés spontanément contre l'occupant nazi : en pleine débâcle, il participe à la récupération d'armes abandonnées par l'armée française en déroute. Un jour, elles pourront être utiles... Il confirmera et amplifiera ensuite son engagement au sein du Groupe de Résistance Lucien Dupont.

Filmé dans les rues du village de Chenôve où il a grandi et où il s'est fait arrêter le 6 octobre 1941, mais aussi sur le site du camp de Sachsenhausen où il a été déporté, Marcel Suillerot raconte sa jeunesse, ses convictions, ses actions, ses épreuves.

A près de 90 ans, cet homme de caractère, perpétuel résistant, porte inlassablement son message de paix, de fraternité, de solidarité malgré toutes les horreurs et toutes les souffrances endurées. Pour que les nouvelles générations sachent, comprennent et ne tombent pas dans les mêmes errements et les mêmes abominations.

Plus particulièrement destiné à une exploitation pédagogique, "Sur les traces de Marcel Suillerot" décrit le parcours du résistant déporté en 8 chapitres chronologiques, de son enfance à son retour de déportation.

Ce film est complémentaire d'un autre documentaire "les flammes de la mémoire" où, avec d'autres résistants déportés, Marcel Suillerot évoque la résistance, la vie concentrationnaire et les marches de la mort.

Sur les pas de Mimi
2019 - 58’

Production Palumanifilms

Réalisation Jean-Marc Bordet

Elle s’appelle Emilie Fournier-Noé, mais pour beaucoup, c’est Mimi. Longtemps elle s’est tue. Trop de douleur, trop de violence. A quatre-vingt-dix ans passés, elle a décidé de parler.

L’infatigable marcheuse nous guide là où tout a basculé, à Lusigny au fond de la vallée de l’Ouche, en Bourgogne. Au coeur de la forêt subsistent les traces des maquisards qu’elle a côtoyés en tant qu’agent de liaison. Elle raconte leur martyre, prélude à son propre calvaire. Emprisonnée à Dijon, son odyssée tragique la conduira au camp de Romainville puis aux camps nazis de Neuebremme, Ravensbrück et Schlieben. C'est sous le matricule 15053 qu'elle fêtera ses 18 ans. Dans les larmes. 

Le mal demeure, irrémédiable. Pas de haine, pas de rancoeur. Juste la nécessité impérieuse de transmettre. Avant tout aux jeunes générations, dans les collèges et les lycées. Pour que tout cela ne sombre dans l’oubli. Pour tenter de prévenir du terrible danger prêt à resurgir, toujours et encore.

Emilie Fournier-Noé est morte le 31 janvier 2021.

Henri Mosson
alias Raoul Desbois, NN 6290
2021 - 56'

Production Palumanifilms

Réalisation Jean-Marc Bordet

Pour beaucoup, le nom d’Henri Mosson est synonyme de sports mécaniques. Successivement pilote de moto et de rallye auto, il devint commissaire technique du championnat du monde de F1, côtoyant les plus grands de ce sport sur tous les circuits de la planète. Mais cette magnifique carrière, il n’aurait jamais dû la vivre !

Condamné à mort au printemps 1943 pour détention d’armes, il fut sur le point d’être fauché en pleine jeunesse. Il avait 19 ans. Miraculeusement épargné, il n’échappe ni à l’emprisonnement ni à la torture. Otage au fort de Romainville, puis déporté NN au camp de Natzweiler-Struthof et divers autres « kommandos », sa vie n’a tenu qu’à un fil jusqu’à sa libération en avril 1945.

Dans le film « Au plus profond de la nuit », il avait déjà livré quelques bribes de son parcours dans l’enfer concentrationnaire nazi. Le présent documentaire reprend et complète ce premier témoignage. A l’aube de ses 97 ans, en décembre 2020, Henri Mosson a accepté de revenir dans la vallée de l’Oze où il s’est lancé en résistance. Et à Dijon, où son arrestation a basculé dans la tragédie.

Ce film est la chronique des deux années qui ont marqué Henri Mosson de manière indélébile. Sans haine, sans colère, avec son inaltérable force de caractère, il transmet aux générations futures son expérience édifiante et sa conviction que face à l’adversité, face à l’intolérable, le choix se réduit à une simple alternative : être soumis ou être résistant.

Autres films et vidéos

20 minutes d’enfer
2004 - 63’

Production Ville de Chenôve

Réalisation Jean-Marc Bordet

Le 6 juillet 1944, le sud de l'agglomération dijonnaise a vécu l'épisode le plus douloureux de son histoire. Un bombardement des troupes alliées s'est abattu sur les installations ferroviaires  dites de Dijon-Perrigny, alors sous l'autorité allemande, et sur les quartiers alentours situés sur les communes de Chenôve, Dijon et Longvic.

Le bilan fut catastrophique : 69 morts, 57 blessés, 582 maisons sinistrées dont 184 détruites à 100%.

Soixante ans après, des témoins directs se souviennent et nous font revivre ce drame qui intervint deux mois avant la libération de la région.

Ce film est la chronique d'un bombardement et de ses dommages collatéraux comme il y en eut tant et comme il en existe tant encore de nos jours...

Ce film n'est pas consacré exclusivement aux thèmes de la Résistance et de la Déportation, mais il consacre une séquence à la résistance cheminote, à la manifestation du 11 novembre (voir films "les cheminots de Perrigny en lutte") et plus particulièrement aux destins liés de Maxime Guillot (voir dans "Pierres de mémoire" rubrique "Morts en action") et de Marcel Naudot ( voir dans "Pierres de mémoire" rubrique "Morts en déportation").

La carte des camps
de concentration nazis
2013 - 1’25’’

Production Ville de Chenôve

Réalisation Jean-Marc Bordet

Cette courte vidéo décrit la chronologie de l’implantation des camps de concentration et d’extermination nazis en Europe à partir de 1933. Elle montre également la répartition et la multitude des camps annexes.

Les cheminots de Perrigny
en lutte

2004 - 8’

Production Ville de Chenôve

Réalisation Jean-Marc Bordet

Fin 1943, les cheminots du dépôt dit « de Perrigny » ont été les acteurs de deux événements majeurs de l'action résistante : la manifestation patriotique du 11 novembre puis la grève de décembre qui lui fait suite. L'historien Jean Vigreux revient en détail sur leur déroulement et leur dénouement dramatique, mais aussi sur leur multiples répercussions : ils constituent une étape cruciale et exemplaire de la Résistance, portée jusque sur les ondes de Radio Londres.

Les triangles des déportés
2013 - 2’

Production Ville de Chenôve

Réalisation Jean-Marc Bordet

En 1937, l'administration nazie du camp de concentration de Dachau établit un tableau qui définit les catégories de détenus présents dans le camp et le moyen de les différencier par le port de triangles de tissus colorés.  A partir de ce tableau, ce court métrage présente le système de symboles mis en place et qui vise à identifier les détenus en fonction de leur nationalité et de la raison de leur incarcération ("opposants politiques, résistants, asociaux, criminels de droit commun, juifs, homosexuels, tsiganes,...").

L’affaire Werner
2024 - 7’40’’

Production CNSRD21

Réalisation Jean-Marc Bordet

Ce court métrage résume la chronologie d'un des épisodes les plus tragiques de la Résistance en Côte d'Or, connu sous le nom de "l'affaire Werner", du nom d'un officier allemand pris en otage par un groupe de résistants à Pont-de-Pany en janvier 1944. Envisagée comme monnaie d'échange pour obtenir la libération d'un résistant prisonnier, l'opération a échoué et abouti à une répression implacable faite de multiples arrestations, exactions, tortures, déportations et condamnations à mort. A l’issue d’un simulacre de procès organisé dans le cadre prestigieux de la salle des Etats du palais des ducs de Bourgogne à Dijon, 15 patriotes ont été condamnés à la peine capitale et exécutés dès le lendemain au stand de tir Montmuzard le 1er mars 1944.

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