Les témoins filmés
Née le 25 septembre 1922 à Reims (51). Décédée le 23 novembre 2014 à Darois (21)
Militante communiste engagée dans la Résistance, elle devient, début 1942, l'agent de liaison de Lucien Dupont, recherché par la police dans
plusieurs départements.
Arrêtée le 8/7/1942 dans la banlieue de Bordeaux (33) par la Police française en raison de son appartenance au Front National.
Internée à Bordeaux au Fort du Ha, puis au Fort de Romainville (matricule 940) du 16/10/1942 au 29/8/1943
Enceinte suite à sa liaison avec Lucien Dupont, elle donne naissance à sa fille Christiane le 16 avril 1943 à l'hôpital du Val de Grâce.
Séparée de sa fille, elle est déportée de Paris le 29/8/1943. Elle est enregistrée au camp de Ravensbrück le 2/9/1943 (matricule 22337).
Transférée le 4/10/1943 au Kommando de Neubrandenburg, elle y restera jusqu’à son évacuation fin 4/1945 en raison de l'avancée des armées alliées.
Libérée le 1/5/1945 à Waren par l'armée Rouge, elle est rapatriée le 29/5/1945 par le centre de Lille.
A son retour, elle apprend que Lucien Dupont a été arrêté le 16 octobre 1942 et fusillé au Mont Valérien le 26 février 1943.
Marcelle BASTIEN épouse MICHEA
témoignage dans le film « les flammes de la mémoire »

Né le 13 décembre 1925 à Vuillery (02). Décédé le 22 novembre 2016 à Beaune (21)
Dénoncé alors qu’il s’apprêtait à fuir en Afrique du nord pour échapper au STO, Jean Boudias est arrêté par la police allemande le 23 avril 1943 à Chalon-sur-Saône (71)
Il est incarcéré à la prison de Chalon puis à Dijon et enfin à la prison du Cherche-Midi à Paris où il retrouvera son père lui aussi arrêté.
L’un et l’autre seront déportés NN à Natzweiler le 19 novembre 43 (matricule 6181 pour Jean) puis transférés à la prison de Wohlau et ses kommandos, au KL Gross Rosen, et à Neubrandenburg (kommando de Ravensbrück).
Tous deux sont libérés le 1er mai 1945 par l'armée russe à Torgelow suite à l'évacuation du camp de Neubrandenburg.

Jean BOUDIAS
témoignage dans le film « au plus profond de la nuit »
Monique BOULANGER épouse HESLING
témoignage dans le film « les flammes de la mémoire
Née le 26 avril 1925 à Deneuvre (54). Décédée le 15 mai 2021 à Baccarat (54)
Arrêtée le 29/3/1943 à Baccarat (54) par la Feldgendarmerie de Lunéville pour avoir tenu des propos anti-allemands (manifestant son souhait de l'arrivée des alliés) et refusé de travailler.
Internée à Lunéville du 29/3/1943 au 30/3/1943, puis à Nancy (prison Charles III) et enfin au Fort de Romainville (matricule 2024) du
8/4/1943 au 27/4/1943.
Déportée à cette date depuis Compiègne au camp de Ravensbrück où elle est enregistrée le 29/4/1943 (matricule 19392).
Libérée le 23/4/1945 à Ravensbrück par la Croix-Rouge suédoise.
Rapatriée le 10/7/1945 par le Lutétia.


Guy CHATAIGNÉ
témoignage dans le film «les flammes de la mémoire»
Né le 18 janvier 1924 à Bois (17). Décédé le 26 mai 2021 à Bordeaux (33)
Arrêté le 23/9/1942 dans une ferme près de Jonzac par la Feldgendamerie en raison de son appartenance au Front National (groupe
Gibeaud et groupe Bernard).
Interné à la Rochelle (prison Lafond) du 23/9/1942 à novembre 1942, puis à Compiègne jusqu'au 24/1/1943.
Déporté à cette date au camp de Sachsenhausen où il est enregistré le 25/1/1943 (matricule 58067).
Affecté au Kommando de Heinkel, puis à celui de Klinker.
Evacué à pied du camp central le 21/4/1945, il est libéré le 2/5/1945 à Schwerin.
Rapatrié le 22/5/1945 par le centre de Valenciennes.
Paul CORNU
témoignage dans le film « les flammes de la mémoire »
Né le 12 décembre 1923 à Dijon (21). Décédé le 6 juillet 2015 à Dijon (21)
Arrêté le 9/12/1942 à Dijon par la Police française comme FTPF (groupe Lucien Dupont)
Interné à Dijon, puis Clairvaux, Blois, Romainville (matricule 4093) et le 13/1/1944 à Compiègne d'où il est déporté le 22/1/1944.
Arrivé au camp de Buchenwald le 24/1/1944 (matricule 43360).
Transféré le 15/2/1944 au Kommando de Weimar.
Libéré le 11/4/1945 au camp central de Buchenwald.
Rapatrié le 8/5/1945 par le centre de St-Avold.


Jacques FORT
témoignage dans le film «les flammes de la mémoire»
Né le 28 décembre 1924 à Paris (X). Décédé le 20 décembre 2012 à Montbard (21)
Arrêté le 9/3/1944 à Toutry (21) comme membre du réseau Jean-Marie Buckmaster (groupe Henri Bourgogne).
Interné à Dijon du 9/3/1944 au 29/4/1944, puis à Compiègne jusqu'au 12/5/1944 (matricule 34353.)
Déporté à cette date au camp de Buchenwald où il est enregistré le14/5/1944 (matricule 51105).
Libéré au camp de Buchenwald le 11/4/1945.
Rapatrié le 1/7/1945.
Emilie FOURNIER épouse NOÉ dite Mimi
témoignage dans le film « sur les pas de Mimi »

Née le 22 novembre 1926 à Conteville (80). Décédée le 31 janvier 2021 à Varois-et-Chaignot (21)
Début 1944, suivant l’exemple de leur père, Henri Fournier, qui a pris l’initiative de participer activement avec d’autres villageois au ravitaillement du maquis caché dans la forêt de Lusigny-sur-Ouche (21), Emilie s’implique en tant qu’agent de liaison tout comme sa soeur Henriette. Mimi (c’est son nom de maquis), est dénoncée par une habitante du village et arrêtée le 30 mars 1944 par la Gestapo lors de l'attaque du maquis.
Internée à Dijon du 30/03/1944 au 26/05/1944, puis à Romainville (matricule 5737) jusqu'au
08/06/1944, elle est déportée depuis la gare de l'est à Paris dans le transport 1.225.
Elle arrive à Sarrebruck le jour même et y reste jusqu'au 21/06/1944. Le 23/06/1944, elle est
immatriculée à Ravensbrück sous le numéro 43073. Le 20/07/1944, elle est transférée à Leipzig
Schönfeld (matricule 3333) puis le 31/07/1944 à Schlieben (matricule 15053). Elle est évacuée de
ce kommando dans une marche de la mort à partir du 20/04/1945.
Elle est rapatriée en France le 27/05/1945 par Thionville.

Pierre JOBARD
témoignage dans le film «les flammes de la mémoire»
Né le 7 février 1927 à Villeberny (21)
Arrêté le 23/2/1944à Villeberny par la Gestapo de Dijon comme membre du réseau Navarre.
Interné à Dijon, puis Compiègne (matricule 30839) jusqu'au 27/4/1944.
Déporté à cette date au camp d' AuschwitzBirkenau où il est enregistré le 30/4/1944 (matricule 185784).
Transféré le 12/5/1944 au camp de Buchenwald où il est enregistré le 14/5/1944 (matricule 53664).
Transféré le 24/5/1944 au camp de Flossenbürg où il est enregistré le 25/5/1944 (matricule 9816).
Libéré au camp de Flossenbürg le 23/4/1945.
Rapatrié le 9/5/1945 par le centre de Thionville.
Alex LAPRAYE
témoignage dans le film «au plus profond de la nuit»
Né le 2 octobre 1927 à Paray-le-Monial (71). Décédé le 21 novembre 2022 à Saint-Jean-de-Védas (34)
Résistant précoce dès l’âge de 14 ans, Alex Lapraye appartient au mouvement de Résistance Combat. En 1943, à l’âge de 16 ans, il est soupçonné par les allemands d’avoir assassiné sa belle-mère, « une collaboratrice notoire ». Il est arrêté le 28 décembre 1943 à Paray-le-Monial (71) par le Feldgendarmerie. Envoyé à la prison de Chalon-sur-Saône et roué de coups, il est interrogé sur et nuit par la Gestapo. Avec sept autres camarades, il est condamné à mort mais gracié au dernier moment parce que mineur.
Transféré à la prison du Cherche-Midi à Paris, il est ensuite déporté NN à Natzweiler le 24 mars 44 (Matricule : 8623)
En juin 44 il est transféré au KL Dachau où il restera jusqu’à sa libération le 29 avril 1945.

Marie-France LEFEUVRE épouse POITEVIN
témoignage dans le film «les flammes de la mémoire»
Née le 16 décembre 1923 à Janzé (35). Décédée le 17 septembre 2013 à Garons (30)
Arrêtée le 4/4/1943 à Janzé par la Gestapo de Rennes pour avoir apporté son aide à des résistants et à des requis du STO.
Internée à Rennes du 4/4/1943 au 19/6/1943, puis au Fort de Romainville (matricule 2839) du 20/6/1943 au 29/8/1943.
Déportée à cette date de Paris au camp de Ravensbrück où elle est enregistrée le 2/9/1943 (matricule 22402).
Transférée le 4/10/1943 au Kommando de Neubrandenburg qui est évacué fin avril 1945 en raison de l'avancée des armées alliées.
Libérée par l'Armée Rouge le 30/4/1945 près de Waren.
Rapatriée le 27/5/1945 par le centre de Hazebrouck.
De retour à Janzé le 28 mai 1945.
