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Arcey
La rafle du 18 juillet 1944

Cimetière

Dès le début de l’occupation allemande, Arcey devient un lieu de passage pour les soldats français évadés des camps de prisonniers. Par la suite, les habitants du village participent activement au ravitaillement des groupes de résistants qui se sont installés à proximité. Une ferme héberge même deux femmes du maquis Liberté. Les maquisards multiplient les actions et finissent pas être repérés.

Le 18 juillet 1944, à 5h30 du matin, 200 soldats allemands et miliciens français encerclent Arcey. Ils pénètrent de force dans les maisons à la recherche des hommes du village. Plusieurs réfractaires au STO parviennent à s’échapper ainsi qu’un agent de liaison du maquis. Les assaillants incendient la maison de ce dernier, détruisent camions et voitures et arrêtent les hommes présents. Ils sont six victimes de cette rafle. L’un (BILLOT) réussira à s’évader en gare de Dijon, les autres seront déportés. René GRANDNÉ, envoyé dans un camp de travail en Allemagne, retrouvera la liberté, de même que Jean et Louis DEMOREY (fils et frère du maire d’Arcey Albert DEMOREY). Déportés à Natzweiller-Struthof puis à Schömberg et enfin à Allach, c’est là qu’ils seront libérés.

Quant au cantonnier du village Georges MODOT et au maire Albert DEMOREY, ils ne survivront pas au calvaire de la déportation. Le décès du premier est enregistré le 4 janvier 1945. Le second est déclaré mort au camp d’Allach le 16 avril 1945, quelques jours avant la libération.


Voir la brochure « le maquis liberté - juin septembre 1944 - Arcey, Urcy, Gevrey-Chambertin, Le Leuzeu, Clémencey, Frénois, Dijon » éditée par l'association Les Amis du Val de Leuzeu (les cahiers du Leuzeu - juin 2024)

© 2022 par le Comité de parrainage du CNSRD 21

Mise à jour le 10/04/2025

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